Lorsque moins c’est mieux!

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When less is more!

L’un des principaux problèmes liés à l’étude de la biodiversité est de gérer la description d’un grand nombre de taxa encore inconnus, spécialement dans le cas de faunes peu explorées. Dans ce contexte, le travail récent publié dans la revue PLoS ONE, par des chercheurs indiens, tchèques, slovaques et du groupe de J. Mariaux, a cependant fourni des résultats inattendus.

L’étude s’intéressait à la diversité d’un groupe de vers plats parasites des poissons d’eau douce de la région indomalaysienne. Cette révision à large échelle de la systématique de ces animaux, basée sur de multiples récoltes sur le terrain ainsi que des analyses morphologiques, moléculaires et ultrastructurales, a démontré que 4 espèces seulement étaient présentes dans la région, alors que… 47 avaient été décrites! Cette accumulation de taxa s’est faite au cours des années sur la base d’interprétations erronées de la plasticité morphologique de ces animaux et la clarification apportée dénoue donc un cas extrême de confusion systématique. Le travail offre également des outils pratiques pour différencier les taxa existants sans équivoque.