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- 15-05-2013
Les abysses constituent la plus importante archive de biodiversité marine qui, par-delà des microfossiles, peut également être consultée par le biais de l'ADN ancien. C'est la conclusion tirée de l'étude menée par Franck Lejzerowicz du groupe du Pr Jan Pawlowski et publiée le 8 mai 2013 dans la revue Biology Letters, qui rapporte la présence de minuscules fragments d'ADN enfouis dans le sédiment à 5000 mètres sous les flots de l'Atlantique Sud et préservés depuis la fin du Pléistocène.
Bien que ciblant des groupes microfossiles de référence tels que les foraminifères, la plus grande partie de la diversité en ADN qui a pu être exhumée par séquençage massif correspondait à des espèces qui ne fossilisent pas.
Cette nouvelle source d'information pourrait être utilisée pour combler les lacunes du bilan fossile et apporter des données complémentaires utiles à une meilleure compréhension de l'évolution de la fragile biodiversité marine.